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Compte-rendu du conseil municipal du 12 février 2016

Le conseil municipal s’est réuni le 12 Février 2016 autour de l’ordre du jour suivant :

Ordre du jour du conseil municipal du 12 Février 2016

Enregistrement audio de ce conseil municipal

Compte-rendu

Absents : M. Dubois, Mme Lanza, M. Lê Hoang Ba, Mme Bazzini, Mme Roffani (5 de la majorité), M. Chalvin, Mme Chinca (2 de l’ADI), M. Pece (DVG).

Toutes les délibérations ont été adoptées à l’unanimité.

1/ Approbation du procès verbal du conseil municipal du 18/12/2015. Unanimité.

M. Bertrand demande des précisions à M. Giraud suite à l’article du jour concernant l’ilot Elena. Violent accrochage : M. Giraud avance que le retard de chantier aurait coûté 500 000 € à la sémival (société mixte détenue majoritairement par la ville), ce que dément M. Bertrand, qui avance une « économie de 200 000 € ».

2/ Décisions prises par le maire. Non-soumis au vote.

M. Giraud soulève que la ville a emprunté plus que prévu. La majorité dément, les emprunts présentés ici étant répartis sur 2015 et 2016.

A noter que les festivités de Noël ont coûté 39 637,90 € rien que sur le poste des prestataires extérieurs.

3/ Convention réparation busage Issourdadou espace Massier. Unanimité.

Convention entre la ville et la copropriété Espace Massier pour réparer le trou dans la voirie suite aux inondations du 3 octobre. Coût de 75 000 €, 17 000 € à la charge de la propriété.

4/ Droits d’entrée du musée. Unanimité

Augmentation de 1 € du billet d’entrée plein tarif, qui passe de 4 à 5 €.

5/ Marché public élagage. Unanimité.

6/ Office du tourisme, demande de classement catégorie 2. Unanimité.

Jean-Noël Falcou demande si l’office du tourisme semble satisfaire à toutes les obligations du classement en catégorie 2 et si le résultat de cette demande sera communiqué aux élus. Oui et oui, répond M. Bertrand.

7/ Convention pour poursuivre l’exposition des statues de Capron jusqu’en septembre 2017. Unanimité.

Question orale de Jean-Noël Falcou

Pourquoi supprimer les menus de substitution dans les cantines scolaires alors que ce système ne posait de problème à personne ?

Madame Salucki, très agressive, tente d’empêcher tout débat. Jean-Noël Falcou parviendra finalement à présenter ses arguments :

Si vous le voulez bien, j’aimerais que nous discutions du fond du problème de manière apaisée.

Je rappelle que plus des trois quarts des écoliers de la ville mangent à la cantine.
30 % des 1500 à 1600 demi-pensionnaires ne mangent pas de porc ; cela fait des années que des menus de substitution sont servis lorsqu’il y a du porc, sans que cela ne pose de problème à personne.
Supprimer les menus de substitution serait donc une décision lourde de conséquences. Elle impacterait directement le quotidien des 470 enfants de la ville qui fréquentent la cantine et ne mangent pas de porc, des minots âgés de 3 à 10 ans, préoccuper leurs familles et tous ceux qui se soucient du vivre-ensemble.

Vous évoquez le respect de la laïcité, la défense des principes républicains dont l’application ferme m’est particulièrement chère, comme elle vous est chère.
Mais il y a d’autres moyens de procéder et de défendre nos valeurs communes, j’y reviendrai. Si nous sommes d’accord sur l’objectif, nous ne sommes pas d’accord sur les moyens. Parce que quelle que soit votre intention de départ, cette décision surprise (vous n’en avez jamais parlé, ni dans votre programme, ni en commissions éducation ou des menus, ni avec les parents d’élèves, ni en réunion publique) a créé un trouble et donné l’impression que vous cibliez une partie de la population. L’émoi est légitime et il convient d’y répondre.

Outre le respect de la laïcité, nous devons répondre à un second impératif : veiller à ce que les enfants soient assurés de manger correctement à tous les repas, qu’ils se sentent accueillis à la cantine.

C’est pourquoi, afin de respecter ces deux objectifs indispensables (laïcité et enfants assurés de manger correctement), notre groupe a proposé que nous mettions en place une alternative végétarienne, tous les jours, pour tous les enfants, sans distinction d’aucune sorte.
En sortant complètement de l’approche confessionnelle, cela répondrait pleinement au principe de laïcité que nous souhaitons défendre. La laïcité dans son sens premier, fédératrice, inclusive, pas un outil de division.
En plus, cette proposition portée au niveau national par Yves Jégo, un député UDI de votre propre parti, permet aussi de satisfaire des objectifs sanitaires, environnementaux et budgétaires. Que du bon. Êtes-vous d’accord pour étudier sérieusement cette proposition, soit en commission des menus, soit en commission du vivre-ensemble (qui gagnerait d’ailleurs à se réunir dès que possible) ?
L’appel d’offre pour changer de délégataire du service de restauration scolaire devrait sortir bientôt : nous pourrions y réfléchir ensemble pour que vous puissiez prendre une décision qui satisfasse le plus grand nombre, une décision qui apaise.

Madame Salucki a rejeté notre proposition de mettre en place une alternative végétarienne pour tous les enfants à tous les repas, qui aurait rassurée toutes les familles tout en sortant complètement de la l’approche confessionnelle.

Elle a dit avoir une solution pour que tous les enfants soient assurés de manger correctement à la cantine tout en respectant la laïcité, sans préciser quelle était cette solution.

Écouter le conseil du 12 février en entier.