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Emprunts toxiques : devoir accompli !

Emprunts toxiques Vallauris Golfe-Juan

Emprunts toxiques Vallauris Golfe-Juan

Lors du dernier conseil municipal, nous avons de nouveau alerté sur le problème des deux emprunts toxiques de la ville, et appuyé la renégociation du plus inquiétant des deux.

Bonne nouvelle ! Cet emprunt toxique vient d’être sécurisé à taux fixe (3,57 %). Nous nous réjouissons de cette décision.

Nous aurions apprécié que la majorité la présente aux élus d’opposition lors de la commission des finances pour obtenir plus de détails, notamment sur le coût exact de cette sécurisation : nous aborderons donc ce point en conseil municipal.

Lorsque, en 2011, Jean-Noël Falcou a révélé l’existence de cinq emprunts toxiques, obtenu les contrats en saisissant la « Commission d’Accès aux Documents Administratifs » (aucun élu ne les avait, personne ne connaissait la situation), présenté un plan de sortie de crise et insisté sans relâche pour la sécurisation de ces contrats, beaucoup d’élus lui ont reproché de jouer les Cassandre. Quelques années plus tard, nous étions dans le rouge, payant plus de 1,3 millions d’intérêts par an pour un seul de ces emprunts toxiques, avec des impacts concrets sur le service rendu aux habitants.

Sous la pression, grâce à notre vigilance et nos interpellations constantes, la majorité précédente avait renégocié deux emprunts toxiques. Il en restait trois au début de ce mandat, dont le plus néfaste. Nous avons alors soutenu le douloureux choix de sécuriser cet emprunt euro / franc suisse malgré le coût exorbitant pour nos finances, tout en rappelant qu’il en restait deux à traiter.

Aujourd’hui, nous avons le sentiment du devoir accompli.

Certes, il reste un emprunt toxique, bien moins risqué que les autres, au capital peu élevé et qui arrive à échéance bientôt : sans renoncer à en sortir, il semble envisageable de s’en accommoder.

Quelles que soient nos divergences, il est immensément satisfaisant de constater que nous avons pu travailler ensemble à la défense de l’intérêt général.