Cela fait des mois que j’insiste pour que la ville vérifie l’avancée du chantier monumental du chemin de Saint-Bernard, au rond-point de la caserne des pompiers. En vain.
La colline est littéralement massacrée, le terrassement ne semble pas correspondre au permis accordé. Mais depuis peu, le discours que nous tenons depuis des années concernant les centres commerciaux est partagé par le maire de Cannes, David Lisnard : sur ce dossier, nous tirons dans le même sens.
90 commerces au lieu des 17 prévus ? M. Lisnard, visiblement bien informé, avance même que le nombre de commerces du Sophipolis serait plus important que prévu, et s’inquiète de l’impact sur les commerces cannois !
Pour rappel, M. Gumiel avait validé le permis de construire une semaine seulement avant le premier tour des élections municipales 2014. Dès son arrivée, nous avions donc demandé à Mme Salucki d’agir, elle était alors dans les délais des deux mois pour retirer le permis de construire si elle y avait trouvé une irrégularité majeure. Et c’est le cas, car le PLU (Plan Local d’Urbanisme) qualifie la zone Saint-Bernard de « saturée », « ne pouvant pas connaître de développement important ». Refusant de prendre elle-même la décision, Mme Salucki a simplement transmis le permis au contrôle de légalité, qui ne s’est pas prononcé.
Un permis de construire validé au final, en partie à cause de l’inaction de la majorité fraîchement installée au commandes de la commune.
Le groupe Ensemble pour Vallauris Golfe-Juan avait été le premier à tirer la sonnette d’alarme sur les dangers économiques et d’urbanisme du projet « Sophipolis », notamment en alertant les commerçants locaux, premier impactés.
Je remercie le maire de Cannes d’avoir alerté le préfet et d’envisager une action en justice.
L’article de Nice-Matin relatant la position de David Lisnard.
