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Démolition de trois « plages privées » à Golfe-Juan : le point sur la situation

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Il y a quelques jours, le Tribunal a réclamé la démolition de trois « plages privées » situées plages du Soleil (Tétou, Nounou et Vallauris plage), au motif qu’elles étaient dans l’illégalité la plus totale. Les plagistes ont fait appel.

Cette décision n’est malheureusement pas une surprise puisqu’elle vient sanctionner une situation bien connue :

  • dès juin 2014, nous avons été les premiers à alerter en conseil municipal que les exploitants de plage n’avaient plus de droit d’occupation et qu’ils ne versaient plus rien à la ville (lire notre article : Compte rendu du conseil municipal du 27 juin 2014)
  • la situation illégale ne faisait aucun doute : aucune redevance versée à la ville depuis douze ans, ouverture à l’année au lieu des six mois réglementaires, constructions en dur et non démontables, qui occupaient 60 % de la plage au lieu des 20 % légaux (lire notre article : Plages du Soleil : nouvelle donne sur le sable)
  • nous avons plaidé sans relâche pour la concertation afin que la loi soit appliquée ET que les établissements historiques puissent rester sur la commune (lire notre article : Plages du Soleil : rendez-vous en préfecture)
  • malheureusement, la ville n’a pas accompagné ces établissements historiques : un coup se rangeant à leurs desiderata, un coup les abandonnant, elle est en grande partie responsable du pourrissement de la situation (lire notre article : Plages : la ville laisse pourrir la situation, PV pour tout le monde !)

Depuis, les plagistes ont été condamnés à démolir (en attente de l’appel). Ils ne pourront pas candidater à nouveau. Tétou a miraculeusement obtenu un permis de construire qui ne respecte pas le PLU de l’autre côté de la route, contre la voie ferrée. Et personne ne connaît le futur plan d’implantation des concessions des plages du soleil, au risque que 2018 soit une saison blanche pour les plagistes.

Depuis des années, nous plaidons pour le respect de la loi ET l’accompagnement des plagistes, seules garanties de voir leurs activités perdurer sur la commune tout en réaffirmant la vocation publique des plages naturelles et en améliorant les finances de la ville. Nous n’avons pas été entendus : les plagistes et la ville en payent les pots cassés.

Consulter également notre dossier Décret Plage

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