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Une attention renforcée et plus de contrôles sur le port Camille Rayon

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Le dossier du chantier Naval du port Camille Rayon à Golfe-Juan semble enfin attirer toute l’attention requise de la part de la majorité. C’est d’ailleurs le seul point relaté du dernier conseil municipal dans le Nice-Matin du jour. Un dossier que nous suivons de près, et sur lequel Jean-Noël Falcou n’a pas manqué d’intervenir un nouvelle fois.

Voici le détail de l’intervention de Jean-Noël Falcou :

« Je réclame depuis longtemps une attention renforcée sur le port Camille Rayon, je me satisfais d’en voir enfin les prémices, que je voterai. La ville doit exercer son pouvoir de contrôle pour remettre de l’ordre chaque fois qu’il y en a besoin, dans l’intérêt des habitants. Plus de contrôle, c’est plus de maîtrise, plus de sécurité, plus de recettes.

Précisons que cette délibération ne concerne que le chantier naval, uniquement sur le respect de la législation des installations classées, c’est à dire sur la maîtrise du risque environnemental (accidents industriels, pollutions, etc). Les autres volets sont traités indépendamment par les institutions judiciaires (suspicion de banqueroute organisée, Panama papers, liens supposés avec le grand banditisme, etc.) et n’entrent pas en considération immédiate. Il me paraît d’ailleurs important de faire le distinguo entre ce que nous pensons de l’exploitant, qui n’est pas là éternellement, et des attentes que nous avons pour l’exploitation du chantier naval, dont nous sommes propriétaires, dont nous pouvons être fiers, qui est un équipement rare et performant, et qui a vocation à être une locomotive économique pour la ville.

Ceci étant posé, nous avons besoin d’éclaircissements sur les points que vous nous présentez ce soir.

Vous écrivez « La commune ne valide pas les surfaces d’exploitation portées dans le dossier » : pourquoi ?

Vous écrivez également « La commune a relevé des incohérences entre les données fournies et l’activité du chantier telle qu’elle ressort des rapports d’exploitation » : lesquelles ?

Ces manquements évidents constatés, vous vous êtes d’ailleurs tournée vers notre délégataire, la société du nouveau port, pour qu’il exerce son rôle de contrôle envers son sous-délégataire. Si le sous-délégataire faillit, le délégataire doit démontrer qu’il a tout fait pour faire respecter la loi, ou en tirer les conséquences, n’est-ce pas ?

Vous avez donc réclamé au délégataire la résiliation du contrat du sous-délégataire, une première fois le 27/06/2016 (« je vous invite à engager une rupture contractuelle »), une seconde fois le 26/10/2016 (« réitérer ma demande de procéder à la résiliation du contrat qui vous lie à cette société »). Il n’en a rien fait, votre parole n’a pas été écoutée, alors que c’était une demande officielle, étayée. Trouvez-vous cela normal ?

Donc vous réclamez au délégataire la résiliation de son contrat avec le sous-délégataire, il n’en fait rien, et vous validez. C’est difficile à comprendre.

Il y a deux autres points que je ne comprends pas dans votre action.

Premier point : votre refus de travailler dans la transparence. Alors que ce sont des documents publics, vous avez mis un an et demi à me transmettre les courriers que vous avez adressés à la société du nouveau port (je ne les ai eu qu’hier), après que j’ai saisi une énième fois la CADA, qui m’a donné une énième fois raison. Vous disiez vouloir travailler en transparence, la preuve que ce n’est pas le cas.

Deuxième point que je ne comprends pas, et je l’ai dit en son temps, lors du dernier rapport annuel de la société du nouveau port, ni l’activité précise ni les comptes du chantier naval n’ont été fournis. Dès lors, pourquoi avez-vous accepté de présenter ce rapport incomplet en conseil municipal ?

Pour écouter les réponses apportées aux questions de Jean-Noël Falcou, vous pouvez écouter le conseil municipal du 2 Mars dernier, ou le suivre en vidéo sur notre page Facebook.

L’article de Nice-Matin

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