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Les chiffres de la délinquance à Vallauris Golfe-Juan

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Le Ministère de l’Intérieur nous a transmis les chiffres de la délinquance spécifiques à Vallauris Golfe-Juan, de 2010 à 2017, que nous avons analysés en détails.

À notre connaissance, ces chiffres n’ont jamais circulé puisque les statistiques de Vallauris Golfe-Juan sont toujours intégrées à ceux de la circonscription d’Antibes Juan-les-Pins.

L’analyse des statistiques brutes tord le coup à beaucoup d’a priori négatifs injustifiés.

Les données brutes :
Chiffres indicateurs 2015-2017
Fiche Synthétique 3 ans (2010, 2011, 2012)
Fiche Synthétique 3 ans (2012, 2013, 2014)
Evolution délinquance annuelle (2015, 2016, 2017)
Evolution délinquance – Cumul 2 mois (2016, 2017, 2018)

1/ Vallauris Golfe-Juan est une ville largement plus sûre que ses voisines

2/ La délinquance baisse depuis plusieurs années

La hausse des atteintes aux personnes et de la délinquance financière demeurent moins importantes que la baisse des atteintes aux biens, qui entraîne une baisse générale des actes délictueux.

3/ Les taux de résolution restent faibles alors que l’activité judiciaire augmente

Le développement de la vidéosurveillance n’apporte pas d’évolution majeure. Le taux d’élucidation stagne aux alentours des 20 % alors que les poursuites judiciaires s’accroissent régulièrement depuis 2011.

À noter que le nombre d’étrangers inculpés baisse légèrement et régulièrement, passant sous la barre des 20 %. Même tendance concernant les mineurs, qui représentent environ 14 % des inculpations.

En conclusion

Il ressort de cette analyse que la mauvaise réputation de Vallauris Golfe-Juan au niveau de la délinquance est loin d’être une réalité. Le poids des imaginaires collectifs et le souvenir des années noires de la fin du siècle jouent un rôle important dans le sentiment d’insécurité.

Les peurs ressenties prennent davantage leurs sources dans une délinquance potentielle et une sensation de malaise dues essentiellement à des incivilités contre lesquelles il faut lutter fermement, alors que le développement coûteux de la vidéosurveillance ne permet pas de faire face efficacement à ces incivilités.

Une politique de présence sur le terrain avec une connaissance parfaite de ses habitants semble mieux réussir dans la lutte contre les violences urbaines et la délinquance. Nous devons nous y atteler pour poursuivre et amplifier l’effort de lutte contre la délinquance entrepris par les forces de police et les majorités précédentes.

La tranquillité publique est une priorité, à mettre en œuvre avec calme et intransigeance.