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Surtaxe de 20 % sur la taxe d’habitation des résidences secondaires

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Nous reviendrons en détails sur ces échanges dans le compte-rendu du conseil municipal. Dans l’attente, voici l’intervention de Jean-Noël Falcou :

Sur cette hausse, j’ai une remarque de fond et une remarque de forme.

Sur le fond, c’est une bonne décision, agréable pour personne mais adaptée à notre problème budgétaire.

Rappelons que cela fait plusieurs années que j’explique qu’une réforme de la fiscalité sera inéluctable, que l’enjeu n’était pas de savoir s’il y aura hausse des impôts ou pas mais de savoir si nous serions capables de rendre la fiscalité plus juste qu’elle ne l’est actuellement, en demandant un effort à ceux qui peuvent le fournir, résidences secondaires en tête, dans le but de préserver les classes moyennes populaires. Cette vérité n’était pas agréable à entendre : je me souviens, pendant la campagne, des rires salle Cinémonde lorsque j’étais le seul candidat à défendre publiquement cette position, mais maintenant que nous sommes face à la réalité des choses, on rit moins. L’éthique en politique c’est aussi de dire les vérités qui ne sont pas porteuses électoralement. Parenthèse refermée. Cette nécessaire décision va dans le bon sens puisqu’elle demande un effort à ceux qui peuvent le fournir, donc, en cohérence, je voterai cette délibération.

Sur la forme maintenant, je regrette la manière dont vous avez amené cette décision.

Pendant la campagne, vous vous étiez engagée à ne pas augmenter les impôts. Dix mois après votre élection, vous ne respectez pas cet engagement : vos électeurs apprécieront.

Quant à cette mesure précise (la surtaxe de 20% sur les résidences secondaires), vous avez déclaré au dernier conseil municipal (le 12/12/2014) que cette hausse était « totalement inenvisageable », « si on fait cela, le bâtiment s’écroule… les gens vont fuir …», « hors de question …». 50 jours plus tard, vous vous désavouez publiquement.

Ce manque de cohérence fait que personne ne comprend où vous nous entraînez, vous donnez l’impression de naviguez à vue, ce qui sape la confiance des acteurs locaux, quand, au contraire, nous avons besoin d’un cap politique clair.